Samouti: «Arrêtons de parler du titre» (Vers l’Avenir)

Souvent retenu par son boulot, Samouti a beaucoup manqué aux Aischois.

Souhail Samouti a beaucoup manqué à son équipe ces dernières semaines.Il devrait faire son retour lors du déplacement à Oppagne, ce samedi soir.

Le milieu de terrain Souhail Samouti n’a pu s’aligner qu’une seule fois depuis le début de la compétition alors qu’il est l’un des métronomes de l’équipe hesbignonne. Il devrait faire son retour samedi soir à Oppagne.

Souhail, vous n’avez joué que le premier match à Habay-la-Neuve. Quelles en sont les raisons?

C’est tout simplement pour des raisons professionnelles. Je travaillais le samedi soir, c’était très difficile de m’arranger. Si les matches avaient eu lieu le dimanche, c’eut été plus facile, mais voilà… C’était d’autant plus rageant que je continuais à m’entraîner normalement. Du coup, j’ai demandé à pouvoir jouer à l’occasion avec la P2 pour garder le rythme.

Et pendant ce temps, vos coéquipiers éprouvaient des difficultés. Entendre que vous manquiez beaucoup à l’équipe, cela vous faisait quoi?

Cela m’ennuyait plus qu’autre chose. Je sais à quel point certains footballeurs peuvent être égoïstes. Beaucoup se seraient réjouis d’un tel constat mais ce n’est pas du tout mon cas. Samedi dernier, on me tenait au courant de l’évolution du score par SMS, et quand j’ai vu le retournement de situation, j’avoue que cela m’a beaucoup énervé. On me parle aussi beaucoup des penalties ratés. J’ai vu ceux de samedi et ils n’étaient pas mal tirés. Même si j’en ai inscrit neuf la saison dernière, j’aurais pu aussi en louper un samedi dernier. Cela peut arriver.

Pourquoi, à votre avis, souligne-t-on l’importance de votre absence, avec Bonomini en particulier?

Cela fait maintenant trois ans que je suis à Aische, et avec «Bono», on a des automatismes indéniables en milieu de terrain. On se trouve tellement facilement.

On parle beaucoup d’un manque de confiance, quel est votre avis sur la question?

Franchement, côtoyant les joueurs à l’entraînement, je ne la ressens pas du tout. C’est peut-être le stress lié à ce statut de favori qu’on nous a collé. Je pense qu’il faut y aller match après match et arrêter de parler du titre. Mardi soir, on a fait un entraînement assez ludique, suivi d’un souper où tout le monde est resté tard. Une belle ambiance.