Le calvaire des Merles diminue et c’est surtout en raison de son attachement aux couleurs du matricule 156 que Zoran Bojovic termine sa mission impossible.
Car le Jambois en a gros sur la patate avant d’affronter l’adversaire hesbignon. «Les jeunes constitueront encore une grande partie du noyau parce qu’ils ne déméritent pas. J’ai donné assez d’occasions aux stars (sic) de s’exprimer et voyez notre position au classement», pique l’entraîneur qui ne rempilera pas la saison prochaine comme annoncé dans nos colonnes ce jeudi.
La désillusion de s’être vu proposer un rôle mineur dans la future fusion n’altère pas son soulagement de voir les Merles poursuivre leur route. Ni sa philosophie sportive. «Nous jouerons pour l’emporter comme tous les autres matches. Malheureusement, nous sommes retombés dans nos travers ces derniers temps et cela va rester difficile de grappiller encore l’une ou l’autre unité, relate celui qui ne prendra pas encore sa retraite en fin de saison. Le fauteuil, c’est encore trop tôt pour moi», rigole Zoran qui alignera les dernières forces dont il dispose pour donner la meilleure réplique possible aux Aischois.
«Comme de la peste»
Pour sa part, Manu Rousselle ne se rendra certainement pas aux Bas-Prés la fleur au fusil en pensant qu’il suffira de paraître pour vaincre. «Figurez-vous que je me méfie de ce match comme de la peste. Je prends ce derby très au sérieux, souligne le coach. Nous restons sur un non-match à Verlaine. Peut-être que la fatigue s’installe au sein du noyau. Je n’attends aucun cadeau de personne.»
La motivation des siens reste intacte avant de se déplacer au stade «Lego». «Après tous les efforts consentis, ce serait dommage de tout gâcher dans la dernière ligne droite. La récompense pour notre belle saison est à portée de main.» Parmi les candidats au tour final, Aische est d’ailleurs l’équipe qui a le calendrier le plus favorable puisque les protégés du président Francis Duchêne recevront ensuite Habay (14e).
Mais avant de tirer des plans sur la comète, les Hesbignons devront venir à bout de Namurois en roue libre. Et espérer que les poursuivants (Longlier, Richelle et Aywaille) perdent des plumes dès ce dimanche. «En l’emportant contre Namur, nous conserverons notre sort entre nos mains», conclut Manu Rousselle qui compte sur les onze (!) anciens Namurois dans son équipe pour booster tout le groupe.