Fin de parcours en eau de boudin (Vers l’Avenir)

Bryan Michels a eu fort à faire sur son flanc. L’aventure est déjà terminée pour les Aischois.

Arbitre: Simonini

Buts: Tchamdjou (1-0, 34e), Hinck (2-0, 48e; 4-1, 78e), Sylla (3-0, 53e), Marrazza (3-1, 63e), Rémy (5-1, 90e).

Cartes jaunes: Sylla, Baillet, Schinkus, Bonomini, Macalli, Marrazza, Gaziaux.

GIVRY: Wauthy, Sylla, Remy, Villalba, Hinck (80e Freid), Fondaire (61e Hatert), Lion, Tchamdjou, Baillet (85e François), Chardome, Schinkus.

AISCHE: Prevot, Fournier, Piret (61e Delvigne), Bonomini, Macalli, Samouti, Marrazza, Gécé (61e Salime), Detienne, Gaziaux, Michels.

«On a vu ce dimanche une équipe qui avait la mentalité et l’envie de gagner. Je ne peux pas en dire autant de mon groupe». Manu Rousselle, particulièrement déçu, résumait en une phrase le sentiment de beaucoup à l’issue d’une partie perdue sur un score assez sec mais finalement logique.

Les Asschois avaient pourtant pris le match en main dès le coup d’envoi même si Prevot, suite à une sortie hasardeuse, a donné des sueurs à ses coéquipiers après quelques minutes à peine. Aische dominait des visités, retranchés volontairement dans leur camp et qui se contentaient de repartir en contre-attaque. Un scénario prévisible et un but sur la première occasion lors d’une sortie sur le flanc droit aischois pris de vitesse, ce qui permettait à Baillet de servir Tchamdjou (1-0). Un score atteint à la mi-temps malgré quelques possibilités pour les Aischois notamment via Piret et surtout Fournier qui enlevait un peu trop son envoi.

Rien n’était perdu pour les Namurois et pourtant, c’est une équipe étonnamment résignée qui revenait sur le terrain et se faisait prendre à nouveau en défaut par le même flanc avec cette fois Hinck à la conclusion (2-0). Pire encore, Sylla était totalement esseulé sur un corner cinq minutes plus tard, l’addition était sévère (3-0). On sentait la grogne monter tant chez les supporters que chez certains joueurs. Marrazza redonnait un peu d’espoir (3-1) mais rien à faire, ce Aische en deuxième mi-temps ne pouvait pas revendiquer grand-chose et se heurtait à une véritable muraille infranchissable. «Certains n’avaient pas envie de monter», pouvait-on entendre dans les travées. Avec ce qu’on a vu dimanche, on ne peut pas leur donner totalement tort.