Deux saisons aux antipodes (Vers l’Avenir)

Kim Detienne et les Aischois ont assuré en première période avant de lever un peu le pied. ÉdA – 4

Quel contraste, surtout en première période, avec des Hesbignons maîtrisant le ballon de manière bien rodée et des Namurois qui couraient souvent dans le vide.

Et même si les «Merles» réagirent quelque peu en seconde période, les hommes de Manu Rousselle ne furent jamais vraiment inquiétés pour le gain de trois points qui les dirigent tout droit vers le tour final. Zoran Bojovic qui, pour sa dernière apparition aux Bas Prés comme coach, fut acclamé par les rares supporters locaux, en convenait volontiers. «La victoire de notre adversaire est largement méritée. Aische était bien plus fort et je leur souhaite bonne chance pour la suite».

«Nulle part»

Le déroulement du premier acte lui restait un peu en travers de la gorge: «Nous n’étions nulle part. Si tu n’as pas envie de travailler pour ton équipe, tu restes à la maison», assenait le Jambois. «C’est surtout au niveau de la mentalité qu’il faudra travailler», constate-t-il en se fixant comme dernier objectif de ne pas hériter de la lanterne rouge lors du dernier match à Cointe… un opposant direct.

«Savourons la suite»

Du côté des «Rouges», les sourires s’affichaient bien sûr plus nombreux. «Nous avons réalisé une belle première période avant de trop reculer par la suite, analysait le capitaine Alexis Daout. Nous avons aussi raté trop de possibilités. Ce n’est pas grave. Savourons la suite car nous écrivons un peu l’histoire du club», soulignait-il avec un sentiment de fierté bien compréhensible.

«Quand on voit notre budget par rapport aux 3 premiers», soufflait par ailleurs Yohan Prévot qui l’avait jouée fine sur le penalty d’El Badri. La joie de tout le clan aischois faisait plaisir à voir. Le tour final, une belle récompense pour un club stable et qui ne dépensera jamais un euro de plus que ce qu’il a en poche. Un exemple à suivre par d’autres.