Définitivement lancés? (Vers l’avenir)

Oppagne – Aische : 0 – 1

Arbitre: T. Diskeuve.

Cartes jaunes: Étienne, Guillaume, Gécé.

Carte rouge: Delvigne (85e).

But: Nzinga (0-1, 89e).

OPPAGNE: Nlend, J. Paquet (32e Polis), R. Bonjean, Yema Shongo, Jé. Jadot; Raskin (78e M. Bonjean), Étienne, Guillaume, T. Paquet, Jo Jadot; De Bona.

AISCHE: Prevot, Fournier, Piret, Gaziaux, Michels (80e Delvigne); Bonomini, Servidio (65e Nzinga), Marrazza, Gécé, Joannès (59e Samouti); Macali.

Trois faits de match ont marqué ce débat. Il y a d’abord cet énorme raté de Simon De Bona en première période. Alors qu’il a fait le plus difficile, l’attaquant d’Oppagne se loupe complètement à la conclusion. Parti dans le dos de la défense, il évite le gardien et rate l’immanquable devant le but vide. Aische et Maccali revendiquent avant cela, la seule véritable occasion, mais sa frappe est trop écrasée.

Il y a ensuite ce geste nécessaire (et salvateur pour Aische) de Delvigne sur Jérôme Jadot, servi par son frère, qui file droit au but. Un Jo Jadot qui après le repos, est pourtant au four et au moulin, quand par exemple il s’infiltre et voit son ballon contré par un défenseur. Ou quand il est à la réception d’une transversale d’Étienne: sa reprise instantanée file de peu à côté.

Enfin dernier fait de match, ce coup du sort: une minute à peine après qu’un envoi puissant de T. Paquet file au ras de la barre, sur la gauche Nzinga tente un envoi malencontreusement dévié dans son but par Danny Yema Shongo. Nlend – à peine alerté jusqu’alors en seconde période par un essai de Macali – est pris à contre-pied (0-1). Deux envois locaux ne changent plus rien à la donne en fin de match.

On comprend dès lors aisément l’énorme frustration et la grande déception qui habitaient le vestiaire local. D’autant plus que les hommes d’Eddy Raskin ont fait plus que jeu égal avec un adversaire qui fait partie des favoris et que ce succès un peu chanceux (le deuxième seulement) va peut-être définitivement lancer dans la compétition... Manu Rousselle (T1 Aische) ne disait pas autre chose: « Nous avons forcé la chance qui nous boudait les semaines précédentes. Tout n’est pas encore parfait, on voit que les gars manquent encore de confiance. Le fait d’avoir gardé le zéro derrière va faire un bien fou à tous.»