Stade Brainois – Rja (dimanche 14h30)
Invaincu depuis trois matches, Aische peut conforter sa place dans le Top 4. La concurrence dans le groupe l’aide plus que jamais. Stade Brainois – Aische : Dimanche, 14h30
En ayant recruté des profils particulièrement intéressants et riches cet été, Aische a augmenté la concurrence dans presque tous les secteurs de jeu. Du coup, parfois, le banc des réservistes renseigne de sacrés noms comme Joannes (venu de D2), Daout (capitaine) ou Salime, voire Bonomini.
Là où la concurrence est peut-être plus légère, c’est au poste de défenseur latéral. Tant à gauche qu’à droite, là où Delvigne, notamment, peut dépanner. Exemple: opéré en fin de saison dernière, l’habituel titulaire côté droit, Bryan Michels a vite retrouvé sa place dans le onze. Sauf qu’une nouvelle petite blessure aux adducteurs l’a ennuyé ces quinze derniers jours. Le numéro 94 fait le point.
Bryan, seras-tu en mesure de tenir ta place ce dimanche?
Il y a beaucoup de chances que je puisse jouer, ou en tout cas que je sois disponible. Le coach fera ses choix. En fait, à Jette, j’ai demandé pour sortir parce que je ressentais une douleur. J’ai fait l’impasse sur l’entraînement de mardi et je vais encore chez le kiné ce samedi pour soigner les adducteurs qui me font mal depuis trois semaines.
La blessure précédente, c’était quoi au juste?
La saison passée, j’ai loupé le tour final pour une hernie inguinale. Je me suis fait opérer et ma préparation a été plus soft mais j’ai directement été titulaire en championnat. J’estime que je dois encore retrouver de la régularité et apporter davantage offensivement. Je n’ai toujours pas donné une seule passe décisive.
Avec Gauthier Piret à gauche, le poste de back est probablement celui où il y a le moins de concurrence, non?
Peut-être. Fin de saison passée, j’ai entendu que Wim Dury (NDLR: un ancien de Aische) pourrait revenir. J’avais prévenu le club que s’il venait, je réfléchirais à partir. On a peut-être moins de concurrence aussi parce qu’Alexis (NDLR: Daout) préfère maintenant jouer dans l’axe plutôt qu’à droite, alors que Bryan (NDLR: Delvigne) est aligné un cran plus haut. Mais on a des solutions de dépannage en cas d’absences.
Ne pas atteindre le tour final, ce serait un échec collectif?
Échec, je ne dirais pas. Mais c’est vrai que quand on a goûté au tour final comme la saison passée, on a envie d’y retourner. Je pense qu’Aische est à sa place en D3 mais bien sûr, si on parvient à monter, on ne nous freinera pas.
«Depuis que je suis à Aische, on n’a jamais eu une telle concurrence. Regarde dans l’axe, il y a Samouti, Joannes, Gécé, Bonomini, voire Salime, et moi.»
Arthur De Ketelaere tranche au moment d’estimer la rivalité dans l’équipe mais assure que la concurrence est saine. «Il n’y a pas encore eu de clash cette saison, on s’entend tous bien. C’est sain», poursuit le médian offensif.
La concurrence force évidemment les joueurs à prester, sous peine de se retrouver sur le banc le week-end suivant. «Un coup de moins bien, cela arrive. Je l’ai vécu avant de me reprendre. Le coach ne se base pas vraiment sur l’adversaire mais plutôt sur la forme du moment de ses joueurs. Et je ne pense pas que la présence aux entraînements influence beaucoup ses choix parce qu’il y a peu d’absences. Personne n’est sûr de sa place.»