Enfin la reprise pour Aische (Vers l’Avenir)

Manu Rousselle et son président Francis Duchêne espèrent garder une majorité du noyau.

Les Aischois vont enfin reprendre la compétition face à Givry alors que la reconduction des contrats sera évoquée début de semaine avec le comité. Aische – Givry : Dimanche, 15 h

Cela va faire trois semaines qu’Aische a joué sa dernière partie officielle (à Herstal), autant dire une éternité. L’envie d’en découdre est forcément présente avant de recevoir Givry: «Toutes ces remises, c’est ennuyeux mais on ne sait pas y faire grand-chose, confie Manu Rousselle un brin fataliste. Nous avons joué des matches amicaux pour garder le rythme le mieux possible (à Wépion mardi). Les entraînements se sont bien passés, bref nous sommes prêts».

Givry vient de signer deux bons résultats: «Je les ai vus à Aywaille dimanche dernier, puisqu’il s’agit de nos deux prochains adversaires. C’est une excellente équipe qui a gardé le noyau de D2 de la saison dernière avec des joueurs offensifs très dangereux. Méfiance donc… ».

Après avoir foulé des terrains d’entraînement gorgés d’eau, c’est cette fois la situation inverse: place aux surfaces gelées: «On s’est entraîné jeudi sur un terrain qui est devenu terriblement compliqué au fur et à mesure de la soirée. J’espère que cela ira dimanche. Encore heureux que nous jouons dimanche car je ne suis pas certain que le match pourrait avoir lieu le samedi soir».

Sans De Ketelaere, absent, les Aischois devront sans doute adapter leur jeu: «Il faudra donner du rythme, surtout dans la circulation du ballon ».

Le comité consultera mardi

Nous en parlions déjà la semaine dernière, un premier tour de table avec les joueurs avait déjà été effectué en vue de la saison prochaine. Et ce mardi, ceux-ci passeront devant le comité pour évoquer leur avenir. Manu Rousselle ne s’attend pas à beaucoup de départs: «En resignant, j’avais déjà l’assurance qu’il n’y aurait pas de gros bouleversements. Je ne voulais pas me retrouver dans une situation où tout part dans tous les sens, poursuit le coach. Pour moi, 80 à 85% du noyau restera identique. Si des joueurs ont l’opportunité de partir jouer plus haut, j’en serais content pour eux, d’autant plus si j’ai pu les aider à améliorer leur niveau. Mais si c’est pour qu’ils se retrouvent sur le banc 20 matches sur l’année, ce serait râlant». Les transferts réalisés cette année ont majoritairement apporté satisfaction hormis peut-être Adrien Tshiala qui traîne une blessure aux adducteurs et n’a pu vraiment se montrer. Un joueur comme Amaury Baudoin par exemple a perdu sa place de titulaire face à une concurrence de haut niveau dans le secteur du milieu du jeu et son départ est envisageable. D’autres comme Meyric Catinus ou Soulimen Ghaddari pourront-ils résister aux chants des sirènes? «S’ils s’en vont, on les remplacera par des joueurs évoluant au même niveau. Il faudrait alors un défenseur, de taille de préférence. Et ce qui nous manque vraiment, un attaquant, un vrai 9 qui plante des buts», conclut-il.